Cette marque négative est la CONTREFACON DU SCEAU DE DIEU qui est APPOSE SUR LES CROYANTS et qui indique l’appartenance au Père et au Christ.
Les ESCCLAVES dans l’EMPIRE ROMAIN étaient parfois marqués au fer rouge pour avoir tenté d’échapper à leur maître. Cette marque pouvait être faite sur le front.
Jean a également pu penser aux jeunes recrues de l’ARMEE qu’on marquait sur la main avec les initiales de l’EMPEREUR qu’ils servaient tout au long de leur vie. La pratique de marquer des ANIMAUX ou des ÊTRES HUMAINS étaient assez fréquente dans l’antiquité.
Cette marque qu’elle fut faite sur le FRONT, la MAIN ou AILLEURS était un «signe d’appartenance».
L'ESCLAVEappartenait à son MAÎTRE,LE SOLDATà l’EMPEREUR et c’est en ce sens qu’il faut comprendre la MARQUE DE LA BÊTE. Ceux qui la reçoivent appartiennent à la puissance représentée par la bête et plus encore à celui qui inspire cette puissance – le dragon, le diable.
Sous l’EMPIRE ROMAIN, les EMPEREURS étaient souvent divinisés, et le refus de participer à leur culte pouvait entraîner des sanctions économiques et sociales. Les chrétiens, refusant de rendre un CULTE A L'EMPEREUR, étaient considérés comme subversifs, ce qui pouvait les exclure du commerce et de la vie publique.
Dans certaines régions de l’Empire romain, des pratiques commerciales ou artisanales exigeaient une participation aux rites religieux païens comme condition pour exercer une activité économique.
Refuser ces rites revenait à se couper de ces réseaux commerciaux.
Le paiement d'IMPÔTS, symbolisé par l’image de CESAR sur les pièces de monnaie, était une marque d’allégeance à l’Empire. La monnaie elle-même, portant des inscriptions comme « Divin César », pouvait être vue par les chrétiens comme associée à l’idolâtrie.
Tout cela nous permet de mettre en contexte LA MARQUE DE LA BÊTE d’Apocalypse 13. Dans le symbolisme de l’Apocalypse la « bête » peut représenter l’Empire romain ou une autorité oppressive en général.
Les empereurs romains, comme Néron ou Domitien, étaient souvent perçus comme des TYRANS persécutant les chrétiens.
L’Apocalypse peut être lue comme un appel à résister à cette pression, même si cela implique des sacrifices économiques ou sociaux.
Le refus des chrétiens de participer à ces pratiques était vu comme un acte de fidélité à Dieu.
L’Apocalypse peut être lue comme un appel à résister à cette pression, même si cela implique des sacrifices économiques ou sociaux.
Les communautés chrétiennes sous l’Empire romain faisaient face à des persécutions non seulement violentes mais aussi subtiles, comme l’exclusion économique.
Jean, dans l’Apocalypse, avertit que ces défis sont des manifestations du combat spirituel entre les forces de Dieu et celles du mal. En liant ces pressions à des figures symboliques comme la bête et le dragon, il donne un cadre théologique à ces épreuves..
LA MARQUE DE LA BÊTE A L'ERE DIGITALE
Simultanément, dans le cadre de la foi chrétienne, les textes bibliques, et en particulier le livre de l'Apocalypse, offrent une vision prophétique de la fin des temps, où des figures comme l'Antichrist jouent un rôle central.
Le chapitre 13 de l'Apocalypse décrit l'apparition de cette figure énigmatique, associée à un pouvoir global, à une domination spirituelle et économique, et à la marque de la bête, qui serait imposée à tous les habitants de la terre.
Cette vision prophétique a été interprétée de multiples façons au cours de l'histoire, mais avec l'avènement de technologies comme l'IA, de nouvelles interprétations émergent, posant la question de savoir si ces développements technologiques pourraient être les prémices des événements décrits dans l'Apocalypse.
LE CHIFFRE DE LA BÊTE 666
Doit-on comprendre cette marque comme une marque physique ou spirituelle?
Le concept de la marque apparait bien avant le livre de l’Apocalypse dans la BIBLE.On peut voir un passage clé où Paulen parle :
« C’est DIEU, en effet, qui nous a fermement unis avec vous au CHRIST et qui nous a consacrés à lui PAR SON OCTION. Et c’est encore DIEU qui nous a marqués de son SCEAU, comme sa PROPRIETE, et qui a mis dans notre cœur son Esprit comme acompte des biens à venir»
La marque de la bête est célèbre pour sa mention dans Apocalypse 13 mais avant ce chapitre, on comprend encore un peu mieux cette notion de marque dans Apocalypse 14 :
« Alors je vis l’AGNEAU qui se tenait debout sur le MONT SION, et avec lui, les 144 OOO qui portent SON NOM et LE NOM DE SON PERE inscrits sur leur FRONT».
Il s’agit bien évidemment d’une MARQUE SPIRITUELLE. Par extension LA MARQUE DE LA BÊTE est également unemarque spirituelle. (Le professeur de Nouveau Testament Ranko Stefanovic résume bien la situation.)
APOCALYPSE ET FIN DU MONDE
L’apocalypseannonce peut-être unepuissance mondialeavec une autoritépolitique, économique, sociale et morale à la fin des temps.
Nous pourrions constater en effet dans le monde actuel des étapes qui pourraient amener à cette situation. En ce sens, lestechnologies diversespourront jouer un rôle pour exercer ce contrôle mais ne constituent pas la marque de la bêteen soi.
Pouvoir spirituel et manipulation
La seconde bête qui monte de la terre, ressemble à un agneau mais parle comme un dragon. Elle exerce toute l'autorité de la première bête et pousse les habitants de la terre à adorer cette dernière. Cette bête est souvent interprétée comme un faux prophète ou une figure religieuse corrompue qui trompe les masses.
Il semble que la bête qui monte de la mer ne représente pas un royaume particulier maistous les royaumes du monde opposés à DIEUdans l’histoire et jusqu’au retour deJESUS.
L’histoire est certainement sur le point de prendre fin avec les dernières étapes qui se déroulent sous nos yeux.
Dans ce grand CONFLIT FINAL, l’Apocalypse nous révèle ou plutôt réaffirme qu’il n’y a que 2 catégories de personnes :
Ceux qui reçoivent le "Sceau de Dieu"
et ceux qui reçoivent la "marque de la bête".
L’interprétation populaire d’uneNANOPUCE ou/et d’unVACCINqui pourraient être laMARQUE DE LA BÊTEest largement basée sur uneLECTURE FUTURISTEde l’APOCALYPSE.
1. Ce que Jean a décrit, ne concerneraitprincipalementque la DERNIERE GENERATION qui vivra, JUSTE AVANT la seconde venue du CHRIST.
2. Si d’un autre côté, le livre de l’Apocalypse dépeint en grande partie des événements qui se produisent TOUT AU LONG de l’histoire de l’Église, la théorie d’une MARQUE PHYSIQUEapposée uniquement A LA FIN DES TEMPS, s’écroule.
Dans les deux cas il s’agit d’une MARQUE SPIRITUELLE INVISIBLE qui traduit de nos choix et de notre allégeance.
Les chrétiens sont appelés à rester fidèles à Dieu, même au prix de la souffrance ou de l’ostracisme.