Une collision de satellites aux conséquences dramatiques est désormais inévitable
SpaceX via Pexels
Le monde pourrait se retrouver sans connexion.
"50.000", c'est le nombre de manœuvres d'évitement de collisions qu'a dû effectuer SpaceX pour sa flotte de satellites en seulement 3 mois.
Cela illustre un problème grandissant, selon Science Focus. :
le nombre de satellites en orbite autour de la Terre fait craindre de nombreuses collisions, surtout si les agences spatiales continuent d'en envoyer..
Une grande partie de nos télécommunications et de notre navigation en ligne provient désormais de l'ESPACE, ce qui explique l'augmentation du nombre de satellites en orbite. Selon Andy Lawrence, professeur d'astronomie à l'Université d'Édimbourg, le problème s'apparente à celui du réchauffement climatique:
Les scientifiques savent qu'il s'aggrave progressivement, mais il reste difficile de savoir «comment faire pour l'arrêter..»
Scénario catastrophe à l'horizon..
Actuellement, il y a plus de 13.000 satellites en orbite, dont environ 10.000 sont fonctionnels.
Le risque de collision n'a jamais été aussi élevé. Pour faire un tour complet de la TERRE, un satellite doit se déplacer à une vitesse minimale de 7,8 kilomètres par seconde (km/s). À cette vitesse, les collisions dégageraient une impressionnante quantité d'énergie.
Les engins spatiaux concernés seraient réduits en miettes, provoquant de grands nuages de débris susceptibles de détruite d'autres satellites.
De telles collisions se sont déjà produites.
En 2009, «le satellite AMERICAIN Iridium 33, en état de marche, et le satellite RUSSE Cosmos 2251, inopérant, sont entrés en collision à une vitesse de 11,7 km/s», relate le média.
Cette seule collision a provoqué plus de 2.000 débris, qui se déplacent maintenant dans l'espace.
Lawrence ne croit pas qu'un événement catastrophique unique se produira.. Il affirme :
«Un jour, une collision pourrait détruire quelque chose d'important pour le monde entier. »
L'augmentation du nombre de satellites «est due aux entreprises qui cherchent à mettre en place des services internet basés dans l'espace», souligne Science Focus.
Pour offrir des temps de réponse acceptables, les satellites sont placés en orbite terrestre basse, où ils font le tour du monde toutes les 90 minutes.
Jonathan McDowell, astrophysicien à Harvard, s'est récemment inquiété : « Je crains que nous ne soyons à la limite de ce qui est sûr ! »
Slate.fr - Article de Lola Buscemi
Date de dernière mise à jour : 2024-11-17