Sur les plus de 5.000 exoplanètes répertoriées depuis dans notre Galaxie, 149 sont potentiellement habitables selon la Nasa.

149 planètes sont potentiellement habitables selon la Nasa.

Dans la galaxie, il existe des exoplanètes potentiellement habitables pour la plupart. C’est donc sensé de se demander :

 Combien de planètes peut-on trouver dans l'univers ?

La première planète située en dehors de notre système solaire, ou exoplanète, a été découverte en 1992. 

Pour le déterminer, les astronomes s’appuient principalement sur l’orbite qu’elles effectuent autour de leur étoile :

Celle-ci conditionne des critères indispensables à la vie telle qu’on la connaît sur Terre, comme la présence d’eau et d’une atmosphère ou de températures modérées.

Reste à savoir si la vie s’est déjà développée sur les planètes qui réunissent ces conditions...

Comment ?

Un habitat à la martienne

Depuis plus de 6 mois, ce dôme abrite six volontaires pour la mission Hi-seas IV de la NASA à Hawaï, sur les flancs du volcan Mauna Loa.

C'est quoi le principe d'une vie sur une planète ?

Les organismes consomment et produisent des gaz comme l’oxygène et le méthane ou colorent la surface d’une planète à l’exemple de nos plantes.

Les chercheurs espèrent détecter ces indices avec le nouveau TELESCOPE SPACIAL James-Webb (qui remplace Hubble) en opération depuis juillet, le seul outil suffisamment puissant aujourd’hui pour une telle tâche.

 

Que révèle le télescope spatial de James-Webb

Selon le télescope de James-Webb, 13,4 milliards d’années constitue l’âge de la plus vieille galaxie. Ce chiffre révélé par le télescope James-Webb de la Nasa permet donc d'identifier de possibles activités sur une exoplanète.

C'est quoi les origines extérieures de notre planète ?

Deux énormes grumeaux de matière à 2 000 km de profondeur, l’un sous l’Afrique et l’autre sous le Pacifique central, intriguent les chercheurs. Ils sont plus denses que la roche du manteau, donc de constitution chimique différente.

Qian Yuan, chercheur à l’université de l’État de l’Arizona (États-Unis), remonte à la formation de notre planète pour expliquer leur présence.

Que révèlent les recherches de Qian Yuan ?

Il y a 4,5 milliards d’années, un nuage de gaz et de poussière se contracte sous l’onde de choc de l’explosion d’une étoile en fin de vie.

Les poussières s’agglomèrent en un disque avec au centre un Soleil naissant et autour des embryons de planètes. Sous l’effet de la gravité, les matériaux plus lourds comme le fer, le nickel et d’autres métaux coulent au centre des planètes telluriques (c’est-à-dire dont la surface est solide) et forment diverses couches : noyau, croûte et manteau.

Mais dans le chaos qui règne encore, Théia, une planète de la taille de Mars, percute la Terre en formation.

• Si certains débris se seraient alors amalgamés pour former notre satellite, la Lune
• d’autres auraient été cannibalisés par notre planète.

Plus denses que le manteau terrestre, ils n’auraient cependant pas fondu complètement dedans, demeurant des vestiges extraterrestres de l’histoire chaotique de la Terre.

Des vies extraterrestres pourraient-elles détecter notre présence ?

2 034 étoiles sont suffisamment proches de nous et correctement alignées pour que les potentiels habitants des planètes qui gravitent autour, puissent détecter la présence de la Terre, grâce à son ombre lorsqu’elle passe devant le SOLEIL.

Les extraterrestres des planètes du système Trappist-1 considérées comme viables, nous auraient ainsi en ligne de mire d’ici 1642 ans. Source : Nature, 2021

Espace : et si les extraterrestres nous aidaient à combattre le réchauffement climatique ?

Les membres du projet METI  - Messaging Extra Terrestrial Intelligence - vont envoyer en octobre un MESSAGE en direction d'un système stellaire situé à 39 années-lumière de la TERRE.

L'objectif : sauver notre planète du réchauffement climatique.

© Stephanie Maze / Corbis Documentary / Getty Images

Pourrait-on imaginer qu'une forme de vie extraterrestre nous vienne un jour en aide... pour contrecarrer les effets du réchauffement climatique ?

C'est en tout cas ce qu'espèrent les membres du projet METI (Messaging Extra Terrestrial Intelligence), une coalition de scientifiques, sociologues, historiens, et anthropologues qui s'est formée il y a quelques années dans le but d'entrer en communication directe avec de potentielles civilisations aliens.

Leur dernière initiative :

l'envoi d'un signal radio contenant diverses données scientifiques, mais pas seulement, vers le système stellaire TRAPPIST-1, situé à 39 années-lumière de la TERRE.

Un système qui n'a pas été sélectionné au hasard :

il est composé d'une étoile naine rouge ceinturée de sept planètes telluriques, dont 3 évoluent dans la zone habitable de leur étoile, et pourraient ainsi hypothétiquement abriter la vie.

Les aliens au secours du réchauffement climatique ?

Le MESSAGE en question sera envoyé le 4 octobre prochain depuis la station terrestre satellite de Goonhilly, dans le sud-ouest du Royaume-Uni, précise le METI dans un communiqué.

Il sera conçu pour expliquer la crise climatique terrestre via des données scientifiques, notamment le tableau périodique des éléments, mais comprendra aussi... des échantillons de MUSIQUE, tels que "Ode 1. Ode to the Herald of God. A Beauty of the Earth" du compositeur soviétique de musique électronique Eduard Artemyev, ou encore "Through the Asteroid Belt" du groupe de jazz The Comet is Coming.

Si la mission est couronnée de succès, une potentielle forme de vie extraterrestre pourrait donc recevoir ce message et décider d'y répondre.

Mais cela n'arrivera pas avant environ 80 ans dans le meilleur des cas, étant donné la distance qui nous sépare de ce système. Le cas échéant, ces civilisations pourraient être bien plus anciennes que la nôtre, et avoir déjà résolu les problématiques climatiques.

Contacter les extraterrestres, un danger ?

"Nos messages rappelleront aux civilisations de longue date ce que c'était pendant leur phase d'adolescence, alors qu'elles luttaient encore pour devenir des sociétés durables", estime Douglas Vakoch, président du METI.

Et si ce projet venait à aboutir, il faudrait aussi croiser les doigts pour que ces civilisations bien plus anciennes et bien plus avancées d'un point de vue technologique ne nous soit pas "hostile"... comme le craignait Stephen Hawking.

"Si des extraterrestres nous rendaient visite, le résultat serait similaire à l'arrivée de Christophe Colomb en Amérique, ce qui ne s'est pas bien passé pour les Amérindiens", jugeait le physicien en 2010, interrogé par Discovery Channel.

 "Nous n'avons qu'à nous regarder pour voir comment la vie intelligente pourrait devenir quelque chose que nous ne voudrions pas rencontrer."

Maxisciences par Tanguy Vallée