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DoNotPay le robot avocat qui conteste vos contraventions

Robot lawyer can tackle legal issues for free | Daily Mail Online

DoNotPay le robot avocat  conçu par Joshua Browder

Le créateur de ce robot est un jeune étudiant britannique du nom de Joshua Browder. Lorsqu’il a crée ce robot avocat, sa motivation première était d’éviter que les personnes souhaitant contester un PV passent par un avocat qui est une dépense très coûteuse.

En effet payer un avocat coûte assez cher et ajouter à cela que les contestations sont souvent refusées, le passage à la caisse se révèle très lourd à la fin. C’est à partir de ce constat qu’est née fin 2015, DoNotPay, le robot avocat qui rédige automatiquement des argumentaires juridiques permettant de contester vos amendes pour stationnement gênant.

Le robot avocat est totalement gratuit

Afin de bénéficier de l’expertise de DoNotPay, il suffit au plaignant de remplir un questionnaire. Selon les cas (parfois il arrive malheureusement que vous soyez en faute), le robot rédigera l’argumentaire juridique adapté à la situation.

Il faudra ensuite envoyer cette argumentaire pour pouvoir porter réclamation et obtenir réparation. (l’annulation de votre amende pour mauvais stationnement quoi n’espérez pas obtenir des sous !

Joshua Browder a souhaité rendre son robot gratuit pour que toutes personnes puissent avoir les mêmes chances.

L’étudiant a d’ailleurs déclaré :

«Les problèmes judiciaires sont un fardeau pour les personnes les plus désavantagées. Avec des technologies telles que mon robot, j’espère que chaque personne à travers le monde aura le droit au même degré de protection qu’un milliardaire.»

Le jeune homme fait donc preuve de beaucoup d’altruisme et il ne serait pas étonnant que DoNotPay soit montré sous peu du doigt, par les avocats humains très coûteux.

ROSS, LE PREMIER AVOCAT ROBOT DU MONDE - pleinsfeux.org

Jusqu’à présent plus de "3 millions de dollars d’amende" ont été annulé !

Une chose est certaine, le robot avocat fait son job de manière plus que honorable puisque les chiffres révèlent que plus de 3 millions de dollars d’amende ont été annulé grâce à DoNotPay. Le robot avocat a permis à 47% des gens qui ont contestés leur amende de s’en sortir avec celle-ci annulée, ce qui représente 95000 contraventions c’est assez énorme.

Joshua Browder connait donc le succès avec son robot avocat, le jeune étudiant de Standford du haut de ses 19 ans a d’ailleurs élargie le domaine de compétence du robot. DoNotPay peut à présent contester vos retards d’avion ou de train.

Les objectifs de Joshua Browder sont précis, (l’étudiant britannique), souhaite développer son robot avocat à New York, au Canada et également au Mexique dans les prochains mois.

Dans un monde où on se méfie des robots qui ont tendance à prendre la place des travailleurs humains, DoNotPay pourrait pourtant devenir un "chouchou du grand public".

Même si le robot prend un peu de travail aux avocats, il permet surtout à ceux-ci de ne pas avoir à traiter d’affaires mineures. Seule la gratuité pourrait gêner ces “maitres” mais lorsqu’on ne possède pas de solides finances et que nos revenus sont plus que modestes.

Nulle doute qu’on sera nous gens de la classe moyenne de louer les services (bizarre comme formulation pour un truc gratuit) de DoNotPay le robot avocat.

Publié le 29/02/2016 par 

DoNotPay le robot avocat qui conteste vos contraventions

Le robot-avocat DoNotPay poursuivi en justice pour son absence de diplôme..

Un cabinet d'avocats de premier plan a déposé un recours contre le robot es "arts juridiques", l'accusant d'exercer le droit sans licence.

DONOTPAY est un "chatbot de services juridiques", conçu à l'origine pour contester les tickets de stationnement, mais dont les missions se sont étendues avec le temps. Il est désormais capable d'appuyer des demandes de remboursement de billets d'avion, des demandes d'asile, voire de poursuivre des personnes physiques.

DoNotPay est une application mobile téléchargeable qui prétend donc utiliser "l'intelligence artificielle" pour fournir des services juridiques contre un abonnement de quelques dizaines de dollars par an. Il est actuellement disponible au ROYAUME UNIS et aux ETATS-UNIS.

         “Il n'est en fait ni un robot, ni un avocat, ni un cabinet d'avocats. C'est une simple app prétendument dopée à l'IA”, a déclaré le cabinet basé à CHIGAGO dans sa plainte déposée en CALIFORNIE.

Chargé de la plainte, le cabinet d'avocats Edelson a déposé l'affaire au nom d'un "Californien" nommé Jonathan Faridian, qui a déclaré avoir utilisé DoNotPay pour diverses raisons, telle la rédaction de lettres de mise en demeure, et avoir obtenu des résultats “de qualité inférieure et mal faits”.

Faridian a indiqué qu'il “n'aurait pas payé pour utiliser les services de DoNotPay, s'il avait su que celui-ci n'était pas un avocat.

Dans les faits, la plainte semble surtout viser à protéger la profession. Elle allègue que DoNotPay violerait la loi californienne sur la concurrence déloyale, qui interdit à une entreprise :

-Tout “acte ou pratique commerciale illégale, déloyale ou frauduleuse [ainsi que la] publicité trompeuse ou mensongère”.

Résultat d’images pour DONOTPAY premier avocat robot au monde

Le robot-avocat DoNotPay.© Fournis par Les Numériques

"DONOTPAY" utilisé pour défendre DoNotPay ?

     « DoNotPay nie ces fausses allégations », a déclaré un porte-parole de l'entreprise. 

«Il n'est pas surprenant qu'un avocat qui a gagné "des centaines de millions", poursuive un service d'intelligence artificielle qui coûte 18 $ pour pratique non-autorisée du droit. Nous sommes impatients de nous défendre devant le tribunal.»

Le PDG de l'entreprise, Joshua Browder, a commenté l'affaire sur son fil Twitter, expliquant qu'il pourrait même utiliser le robot-avocat dans cette affaire.

Il rapporte aussi que le plaignant suit une "formation d'avocat", ce qui rend "bancale la théorie" selon laquelle il s'attendait à recevoir des "documents officiels" d'un cabinet d'avocats en utilisant l'applie.

Cette plainte survient alors que les outils dopés à l'IA sont extrêmement prisés, en témoigne le succès d'OpenAI avec ChatGPT, ainsi que les chatbots Microsoft Bing et Google Bard.

D'après certaines études, les professions du droit seraient parmi les premières menacées par la popularisation de ces IA génératives. Les numériques 13/03/2023

Zagrożenia sztucznej inteligencji - Portal Medyczny

CINQ TÂCHES QU’ACCOMPLISSENT LES ROBOTS-AVOCATS

DIVULGATION DE LA PREUVE

Dans le cadre d’un litige, une partie doit parfois divulguer des milliers de documents à l’autre partie.

Ses avocats doivent alors réviser ces documents afin de séparer ceux qui sont pertinents de ceux qui seront exclus, par exemple en raison du secret professionnel. Auparavant, les avocats examinaient eux-mêmes tous les documents. Avec les logiciels d’intelligence artificielle, l’avocat inscrit les informations pertinentes à divulguer, le logiciel classe un échantillon de documents, et l’avocat fait une dernière révision.

Le processus est répété plusieurs fois, et le robot s’ajuste au fur et à mesure. « Le logiciel ne regarde pas des mots-clés, il comprend ce qui est dans le document et la signification des phrases », dit Matthew Peters, associé chez McCarthy Tétrault.

VÉRIFICATIONS DILIGENTES

Vous avez un client qui achète un concurrent ou procède à une fusion, disons dans le domaine de l’immobilier. Vous avez des milliers de baux commerciaux à réviser, afin d’ajuster le prix de la transaction en fonction des surprises, bonnes ou mauvaises.

Auparavant, un avocat devait faire le travail au complet. Maintenant, il utilise un logiciel d’intelligence artificielle – souvent Kira – qui lui souligne les incongruités.

RECHERCHE

Depuis des décennies, les avocats utilisent des bases de données électroniques de jurisprudence pour déterminer l’état du droit dans leurs dossiers. En ajoutant l’intelligence artificielle aux instruments de recherche, on espère la rendre encore plus efficace.

En droit fiscal, le logiciel Blue J Legal, conçu par le professeur de droit de l’Université de Toronto Benjamin Alarie, permet d’établir ses chances de victoire en cour contre le FISC.

« La recherche est plus rapide, elle va directement aux décisions les plus pertinentes, dit M. Alarie.

Plusieurs des avocats qui l’utilisent, nous ont dit que ça avait changé la façon dont ils abordent leur litige. S’ils décident d’aller en cour, ils changent alors leur stratégie. »

PRÉDICTIONS

Pour gagner sa cause, il n’y a pas que le droit, il y a aussi la stratégie.

Dans un domaine du droit précis, des logiciels peuvent déterminer "comment optimiser vos chances de victoire" en fonction du juge ou de l’avocat à engager.

En propriété intellectuelle, les avocats se servent du logiciel de Lex Machina.

« C’est le “Moneyball » du droit des brevets, dit Maya Medeiros, associée chez Norton Rose Fulbright.

Selon votre dossier, il peut vous dire quel serait le meilleur avocat pour votre client en se basant sur le type de brevet et les avocats de l’autre partie. »

AVIS JURIDIQUES

Non, les robots ne sont pas capables actuellement d’écrire des ébauches d’avis juridiques.

« Il n’y a pas de bons outils sur le marché actuellement », dit Matthew Peters, associé chez McCarthy Tétrault.

Mais ce n’est qu’une question de temps avant que des entreprises mettent au point un logiciel qui fera des ébauches d’avis juridiques, lesquelles seront ensuite révisées par des avocats. VINCENT BROUSSEAU-POULIOTLA PRESSE

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Un avocat gratuit à portée de main: peut-on faire confiance aux conseils des "ChatGPT du droit"?

L'intelligence artificielle se montre particulièrement adaptée pour répondre à des questions juridiques précises.

En FRANCE, deux exemples se sont démarqués: Ordalie et LegiGPT.

Un député pose une question rédigée par ChatGPT au ministre de la Transition numérique à l'Assemblée

Le robot conversationnel ChatGPT continue de montrer ses possibilités jour après jour...

Et s'il pouvait jouer les avocats? En France, quelques entrepreneurs ont voulu tester ses compétences avec chacun un même but: rendre la loi plus accessible pour tous.

Résultat d’images pour EN FRANCE ROBOT GRATUIT AVOCATSteeve Morin, un Français ancien employé de Google, a utilisé le logiciel pour créer LegiGPT, un chatbot capable de répondre aux questions juridiques des internautes. Construit sur la version GPT-3.5, le robot a été entraîné, avec les quelque 148.000 textes de loi français, comportant tous les codes de justice.

L'outil a immédiatement rencontré un franc succès.

Si le robot conversationnel prouve déjà des capacités frappantes avec GPT-3.5,

"ça n'a rien à voir avec la version GPT-4" explique Steeve Morin à Tech&Co. "J'ai montré le résultat à des avocats qui ont été sincèrement bluffés". BFMTV            

 

Cet avocat fait plusieurs erreurs dans une affaire après avoir utilisé ChatGPT

Cet avocat fait plusieurs erreurs dans une affaire après avoir utilisé ChatGPT© Tiko/Adobe Stock

Un avocat américain a reconnu avoir utilisé ChatGPT pour préparer un dossier. Mais sans avoir vérifié, il a présenté au juge des décisions et des citations fausses, inventées par le robot conversationnel.

Entre la théorie et la pratique, il y a parfois un cap.

Bien que la NOUVELLE VERSION de ChatGPT ait réussi l'examen du barreau en mars dernier, elle n'est pas encore tout à fait prête à s'occuper d'un vrai dossier, avec de vrais clients. C'est pourtant ce que croyait un avocat des États-Unis ayant confié la PREPARATION d'un de ses dossiers au chatbot d'OpenAI.

Ce samedi 27 mai, le New York Times a rapporté l'histoire d'un avocat engagé pour défendre un homme opposé à une COMPAGNIE AERIENNE. Mais le recours à l'intelligence artificielle a joué en sa défaveur :

Il s'est servi des affaires citées par le robot sans vérifier si elles avaient bien eu lieu.

Dans le détail de l'affaire, l'homme avait engagé une PROCEDURE contre une compagnie aérienne colombienne. Il s'était blessé au genou après avoir heurté un chariot métallique. Le malheureux voyageur demandait donc réparation à l'entreprise qui, elle, demandait que l'affaire soit rejetée.

Alors, pour obtenir GAIN DE CAUSE, l'avocat de cet homme s'est lancé dans des recherches d'affaires similaires, afin qu'elles fassent jurisprudence. Pour gagner du temps, il a préféré utiliser l'intelligence artificielle de ChatGPT. Mais le chatbot lui a présenté 6 cas, tous inventés.

Alors, quand le juge et la partie adverse ont voulu VERIFIER ces affaires lors du procès, impossible de retrouver quelque information les concernant.

Interrogé SOUS SERMENT, l'avocat a donc dû reconnaître s'être servi de ChatGPT pour travailler. Mais il a assuré qu'il s'agissait de la 1ère fois et qu'il n'avait donc "pas conscience que son contenu puisse être faux".

Il a également déclaré qu'il ne l'utiliserait plus jamais "sans une vérification".

Dans une ORDONNANCE, le juge a par la suite notifié ne jamais avoir lu de DOCUMENT JURIDIQUE similaire, truffé de "fausses décisions, avec de fausses citations".

  Gif soucoupeCAPITAL  Article de Inès Cussac •30/05/2023                   

Date de dernière mise à jour : 2023-06-01